La tempête a touché durement Plain Fayen. Sur le pâturage de Courchapoix, ce sont surtout des arbres malades qui ont été arrachés.
Parmi eux, de vénérables foyards, des hêtres qui avaint résisté à l’ouragan de la deuxième moitié du 19e siècle.
Plain Fayen, le plat des foyards tire son non d’une forêt de hêtres. Celle-ci a été dévasté entre 1850 et 1900. Ce défrichement involontaire a été mis à profit pour déplacer le pâturage du Paigre, sis en haut de la Montagne, au nord de Courchapoix, sur le même versant que la cabane actuelle de Courchapoix. Plus basse, la colline de Pain Fayen se prêtait mieux au déplacement du bétail.
Le Paigre signifie le pâturage, en patois. Aujourd’hui, c’est une forêt.
Voici l’un des géants survivant du 19e, mais abattu par le vent de la tempête Joachim au début du 21e siècle.
Les sapins aussi ont payé leur tribut à la tempête. Heureusement, des arbres ont été épargnés. Ils conservent à Plain Fayen cet aspect si charmant de pâturage boisé qu’il faut absolument maintenir. Ce coin de terre, c’est un peu les Franches-Montagnes du Val Terbi !
Voir une série de photos sur les effets de la tempête
Les dégâts sont particulièrement importants dans la forêt, sur la limite communale Courchapoix-Corban.
Au dernier virage, le chemin d’accès à Plain Fayen a été complèement obstrué.
Les bûcherons s’activent pour dégager le chaos des troncs abattus.
Quelques jours après cette première visite, les lieux ont déjà changé d’aspect, bravo aux bûcherons !
Plus loin, sur la commune de Corban, le vent a carrément créé un couloir dans la forêt.
Voir les dégâts sur la commune de Corban
La zone d’où proviennent les photos.
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